La nécessaire extension
Les grands travaux sur tout le territoire
Le maillage du réseau. Les communes du syndicat sont petit à petit desservies par l’eau produite à Bassinet. L’ensemble du territoire est desservi entre 1956 et 1966. Sur ces dix années, sont posées les grosses artères du réseau.
1960-1961.
L’entreprise CASTELLO Frères de Périgueux (24) est retenue pour le programme travaux : fourniture et pose de canalisations fonte « précis-express »‘ et accessoires et de branchements particuliers en matière plastique. Ce programme est important. Il est établi pour 600 000 nouveaux francs (995 000€). 50% de cette somme seront financés par l’emprunt. Ce sera le début de l’extension des réseaux sur les villages du territoire : Crevant-Laveine et Lezoux, Peschadoires et Orléat vont étendre leur réseau. La commune de Bulhon voit arriver en janvier 1961 un réseau d’eau dans ces villages principaux. Cette dernière devra attendre la déclaration d’utilité publique de cette extension du réseau originel prévu par le syndicat (DUP du 15 mars 1954).
Le 24 décembre 1960, le Président du syndicat, maire de Lezoux annonce « que les locaux de dépannage mis à la disposition par la commune de Lezoux seront indisponibles en 1961 et de plus ils sont devenus insuffisants et aucun garage valable n’a été trouvé pour la camionnette du syndicat« . Le syndicat siège toujours dans le dernier étage de la mairie de Lezoux. Le projet de bâtiment est lancé : bureaux, un atelier, un garage et de 2 logements.
Le SIAEP Dore-Allier s’engage auprès de Madame PAILLER à continuer a œuvrer avec son bureau d’étude renommé PAILLER-PAQUIER. Monsieur Jean PAQUIER devient l’ingénieur conseil du syndicat.
En mémoire à son Directeur technique, la station de pompage de Bassinet est dénommée Antoine PAILLER.
1962-1963.
Dore-Allier a son siège qui lui confère une autonomie dont il a le plus grand besoin. Il n’en changera plus.
Un programme triennal de travaux ambitieux est élaboré. Les travaux d’adduction sont confiés par un marché de gré à gré à l’entreprise CASTELLO (625 000 Frs soit 958 000€). Il permet l’extension des réseaux dans les communes. Ce programme triennal projette de financer également l’équipement électromécanique du surpresseur de Coussat sur la commune de Néronde et la construction projeté d’autres réservoirs.
Le 12 mai 1962 est décidé la construction de 3 réservoirs aux Faures (150m3), à Bel-Air (200m3) et à Coussat (100m3). 150 000 francs (230 000€) sont estimés pour ces 3 constructions. Un équipement électromécanique type surpresseur est aussi programmé à Coussat.
En août 1962, l’entreprise J.LABAYE de Magnet (03) est retenue pour la réalisation des 3 réservoirs pour un montant total de 154 703 Frs (237 000€) . L’équipement électromécanique de Coussat sera réalisé par l’Entreprise Electrique.
En 1962, suite aux crues répétées de l’Allier, des brèches importantes sont constatées dans le mur d’enrochement de protection de la station de pompage de Bassinet. L’entreprise JACQUET T.P. (Varennes-sur-Allier) qui avait réalisé la protection de ces berges en 1953 effectue une réalisation technique remarquable : 6 000 tétraèdres en béton armés sont réalisés (5.45 nouveaux francs par tétraèdre) et implantés le long des berges au droit des parcelles du syndicat.
1963-1964.
entre M. JOYON et M. Tixier, président du syndicat Rive Gauche de la Dore.
Le SIAEP Dore-Allier s’engage à fournir à son voisin l’eau potable nécessaire à l’alimentation des communes adhérentes à ce syndicat.
Deux interconnexions sont établies depuis quelques années sur la conduite 175mm près de Croptes et à la sortie du réservoir de Gagnat sur la conduite de 125mm. Cette convention est établie pour une durée de 30 ans, renouvelable tous les 5 ans par tacite reconduction. Elle prend effet le 1er janvier 1964.
Chaque année, plus de 100.000 m3 d’eau sont vendus à Rive Gauche de la Dore.
Les 2 puits existants sur la nappe alluviale de Bassinet ont été durant ces deux années utilisées au maximum de leur possibilité. Il est donc nécessaire de prévoir le renforcement de la production d’eau potable. Une campagne de recherches durant ces 2 années sur les zones non encore connues de cette nappe permet de déterminer avec précision les emplacements les plus favorables pour de nouveaux puits. La société BEARNAISE de POITIERS effectue ces recherches.
En 1963 le nombre d’abonnés est de 2 750. Face à l’augmentation des tâches techniques, un deuxième emploi de fontainier est créé. Monsieur MAURICE Pierre est nommé stagiaire. Il réalise son apprentissage du métier au sein de l’entreprise CASTELLO sur le territoire du syndicat, puis sera voué à l’entretien des stations alors que M. CHEMINAT aura comme tâche principale la relève des compteurs.
1964-1965.
Un programme biennal de travaux d’un montant de 250.000 francs (345 000€) est adopté en 1964.
Messieurs CHAMPAGNOL (maire de Crevant-Laveine) et LACOUR (maire de Peschadoires), vice-présidents.
En 1965, le syndicat acquiert les terrains nécessaires pour la construction des réservoirs de Bel-Air, commune de Saint-Jean-d’Heurs, des Faures, commune de Vinzelles, et de Gagnat, commune de Peschadoires. La construction des 3 réservoirs supplémentaires d’appuis implantés sur ces sites stratégiques est réalisée. Ils permettent ainsi au syndicat de sécuriser ses réserves d’eau potable et sa pression de service.
1966-1969.
Le programme triennal de travaux 66-68 est réalisé par l’entreprise CASTELLO pour un montant des travaux de 581.000 francs (780 000€).
1966. Dore Allier bénéficie du ministère de l’agriculture d’un montant de 800.000 francs (1 074 000€) au programme d’aide triennal 1966-1968.
Suite aux études et sondages entrepris à Bassinet, 2 puits de captages supplémentaires sont décidés sur ce site. L’entreprise CINQUIN Frères de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), spécialiste en la matière réalise ces travaux pour un montant de 603.310 francs (810 000€).